Il y a quelques jours j’assistais à un spectacle aussi commun qu’incroyable, phénomène que je n’avais pas pris le temps d’observer jusqu’à présent. Je me trouvais avec de l’eau jusqu’au ventre, sur une plage qui deviendrait rapidement (compte tenu de la période), le lieu de vie estival de touristes pressés de décompresser. Avec attention, car j’avais été occupé ces derniers temps à rester assis (trop longtemps) derrière le clavier, je regardais donc une mouette survoler à quelques mètres, peut-être une dizaine, au-dessus de l’eau.
Ce qui me plaisait déjà c’était l’analogie que j’allais pouvoir tirer de cette scène, et vous la faire partager dans un prochain blog. Car à l’image d’un photographe qui sait reconnaitre immédiatement une belle combinaison d’ombre et de lumière, un créateur de contenu (ou rédacteur d’articles dans ce cas précis) sait percevoir immédiatement la valeur d’un moment de vie qui semble jaillir de nulle part.
Pour reprendre le fil de l’histoire, la mouette était en mode « observation ». Sa prise de hauteur lui offrait l’éloignement nécessaire pour profiter de la bise et rester attentive à tout mouvement qui pouvait lui offrir ce délicieux mets.
Prendre de la hauteur sur la situation, voilà déjà une première leçon à retenir de cet instinct naturel de l’oiseau qui illustre parfaitement cette nécessité de regarder son environnement avant de décider d’agir.
Dans un second temps, et avec une vitesse incroyablement élevée, il semble évident qu’un mouvement a été détecté plus bas, car avec une posture décidée à aller chercher sa proie (un poisson qui se sentait en sécurité à côté des autres et n’avait pas conscience du danger), la mouette plongeait avec le bec devenant sa nouvelle arme de pointe.
Deuxième leçon, après ce temps d’observation, dès que l’occasion où l’opportunité se présente il ne faut pas hésiter à agir, en dépit des premiers résultats obtenus.
Car dans le cas précis, la première tentative de la mouette fut vaine, son plongeon n’avait pas été couronné de succès. Elle revint dans les airs, bredouille. Phénomène intéressant cette « perte » ou plutôt « non prise » n’avait pas l’air de la perturber ni même de l’affecter le moins du monde. La mouette retrouva sa position dans les airs, et se tenait prête à saisir toute autre opportunité.
Troisième leçon, le fait de passer à l’action ne garantit pas le succès dès le premier coup, il faut donc rester lucide, reprendre ses positions et se préparer de nouveau pour identifier un nouveau moment clef permettant de repartir de plus belle.
Une seconde tentative (depuis le temps où je l’observais bien sûr) eu lieu, puis une troisième, et encore une autre puis une autre.
Quatrième leçon, indépendamment du nombre de tentatives, la mouette ne se concentrait pas sur les « échecs » répétés de son action, elle fit de faire comme si les fois précédentes ne comptaient pas. Autrement dit, la mouette était en pleine conscience, seul comptait le moment présent.
Finalement, après moultes tentatives, d’allers et venues des airs jusqu’à l’eau, la mouette récupérera ce qu’elle estimait légitimement être son dû, ce qu’elle avait mis temps d’énergie à récupérer. Elle s’envola au loin avec un petit poisson coincé dans son bec, et malgré la présence d’autres congénères elle continua d’aller en direction du point qu’elle semblait fixer au loin, où elle serait en sécurité pour déguster son poisson, et nourrir une fonction première importante, se nourrir.
Cinquième leçon, une fois l’objectif atteint, dans ce cas précis la récupération de la mouette de son festin, il faut encore trouver où se rendre pour protéger son pécule, et pouvoir en jouir dans de bonnes circonstances. Autrement dit, dès l’obtention du résultat, il faut rester lucide pour savoir où et/ou comment profiter de ce dernier.
La mouette disparut à l’horizon et fendu d’un petit sourire, je me remémorais le surnom donné à une pote dans les années 90’s qui avait la particularité d’avoir la pointe du crane qui s’avançait particulièrement même lorsqu’il été rasé. On avait pris l’habitude en tant qu’enfant pour dessiner un oiseau de le faire en forme de « V » sensé représenter une « mouette » ; et « la mouette » était le surnom attribué à ce copain de cours d’école. Cela le faisait rire autant que nous même si ce type de chambrage ne serait peut-être pas du goût de tout le monde aujourd’hui tant on semble vouloir épurer notre langage et le rendre dans la mesure du possible politiquement correct.
Quelques jours après avoir vu cette scène d’une détermination sans faille de cette mouette à aller chercher son poisson, j’ai pris la leçon pour moi et me suis rendu compte que quoique l’on fasse dans notre vie, il fallait le faire avec constance et discipline jusqu’à l’obtention du résultat, lequel dépend bien souvent de la qualité de nos actes.
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’oublier le fameux « lâcher prise » qui peut intervenir sur la chemin de notre destinée, une fois très souvent d’ailleurs que l’on agit suffisamment pour que la chance ou plutôt les éléments tourne en notre faveur. Lorsque j’évoque le mot « Discipline » je parle principalement de la répétitivité de petits gestes ou actions qui peuvent conduire à un résultat important, néanmoins qui sont souvent la conséquence d’une action stratégique et orientée.
Revenir aux basiques dans notre quotidien, peut être une excellente façon de retrouver une certaine discipline et hygiène de vie. Ces derniers temps, alors que je suis plutôt un lecteur assidu j’avais pris un peu moins de temps pour profiter de ce temps magique qu’offre la lecture d’histoires racontées par d’autres.
Devant ce constat je décidais tout simplement d’inclure de manière systématique dans mon agenda un temps minimal de lecture à 30 mn par jour. Et vous savez quoi, non seulement je m’y tiens mais en plus je dépasse largement ce quota auto-fixé.
L’astuce assez simple, est en fait double pour reprendre l’habitude de la lecture au quotidien. Pour la première, voici mon engagement : 10 mn le matin (dès le lever), 10 mn à midi (cela peut remplacer le café ou le dessert ou encore le temps passé sur le portable) et 10 mn le soir (au moment ou vous finissez la journée ou sinon le soir, juste après vous êtes lavés les dents ou à l’heure du couché).
Pour la seconde, l’autre astuce est tout simplement de prendre un livre le temps que vous alliez aux… Toilettes. Oui plutôt que « scroller » en faisant défiler les vidéos courtes durées de votre/notre téléphone, à la place de ce temps, feuillez quelques pages.
Le tour est joué, en seulement quelques jours, vous aurez (re)pris une (nouvelle) bonne habitude. L’exemple vous l’avez compris était plutôt en lien avec mon actualité.
Néanmoins, et pour vous, quelle habitude souhaiteriez-vous voir adopter dans votre vie ?
Une fois votre nouvelle habitude choisie, déterminez un temps pour le faire (dans la mesure du possible le plus tôt dans la journée), et vous constaterez les effets positifs d’avoir repris en main votre destinée. Avec un peu de discipline, vous pourrez bientôt en ajouter une nouvelle qui vous fasse plaisir et/ou qui soit nécessaire de réaliser pour améliorer au quotidien la qualité de votre vie.
N’hésitez pas à inscrire cette nouvelle habitude sur votre agenda et/ou à la partager à vos proches.
Un bon cheminement…
Mickaël Garin.